samedi 19 novembre 2011

Donc maintenant que j'ai écrit ce que j'ai écrit, je me relis et me dis : pourquoi doux amer ?
Parce que je ne me suis jamais sentie aussi ridicule.
Parce qu'elle voulait juste... je ne sais pas quoi, ne fait, mais ça n'était qu'un jeu, ou je ne sais pas, elle voulait me voir à poil peut-être ? Ou me titiller ? Ou alors j'ai vraiment eu l'air trop conne, bref, cette fille, objet entre autre de mes fantasmes de l'époque en version féminine, je l'ai revue, oui, mais pas, disons, comme j'aurai aimé. Et puis au final, elle a déménagé et je ne l'ai plus revue.
Moyennant quoi, maintenant que je ne suis plus dépassée et submergée par mes émois et émotions, je sais ce que je voudrais lui faire. Je le sais bien. Et je sais aussi, et ça n'est pas ce qui me déplait forcément, qu'elle aimait les hommes. je n'ai absolument aucune preuve qu'elle aimait les filles, sauf une copine à elle avec laquelle je n'ai pas trop su analyser la relation, mais que je haïssais suffisamment pour savoir que j'avais compris qu'il y avait "quelque chose" (mais quoi au juste ?) avec elle.

Mais enfin cette histoire, c'était vraiment n'importe quoi. Alors que je fantasmais sur elle depuis plusieurs mois, je n'avais néanmoins rien vu venir ; quand les choses avaient commencé, j'avais, au sens strict, perdu la tête. Et ensuite, j'étais tellement bouleversée que j'étais sortie de l'eau, et j'avais entendu ma soeur rentrer, donc je m'étais précipité en panique dans ma chambre. Et puis, j'ai passé des jours à digérer l'évènement. Mais peu importe. Une époque où je ne contrôlais encore rien. Si tant est que je contrôle quelque chose aujourd'hui...

Mais surtout ne pas s'imaginer que paf, retournement de situation, je suis devenue quoique ce soit d'assuré ou de certain. Cette histoire a juste ouvert une porte imprévue dans ma vie ; une porte imprévue que j'ai franchi, sans plus jamais pouvoir revenir en arrière.

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